Le gui fait partie de ce que l’on appelle les hémiparasites qui sont des plantes se fixant sur les arbres pour s’en nourrir. Elles absorbent ainsi l’eau et parfois également les nutriments de leur hôte. Le gui de couleur verte que nous rencontrons chez nous est capable d’assimilation chlorophyllienne. Le gui est une plante fortement ramifiée qui, au fil des années, prend la forme d’une grosse boule. Ses baies blanches ressemblant à des perles se composent d’une couche collante de pulpe entourant les graines. De ce fait les graines collent aux arbres et ceci même après être passées à travers l’intestin des oiseaux.
D’où vient le nom de gui ?
Le mot « gui » dérive du latin « viscum » signifiant visqueux par référence à la structure collante des fruits.
Le gui dans les proverbes et les légendes.
On attribue au gui depuis toujours des pouvoirs surnaturels. Buisson toujours vert sur un arbre apparemment mort en hiver, il symbolise la vie perpétuelle. Pour les druides, c’était une plante sacrée à laquelle on attribuait des vertus médicinales voire miraculeuses.
Une tradition, surtout répandue aux États-Unis, est le fait de s’embrasser sous un bouquet de gui le 31 décembre à minuit. Ce baiser est synonyme de bonheur pour l’année à venir. Une branche accrochée au cadre de la porte doit, en outre, éloigner les esprits, le malheur et les sorcières. L’origine de cette tradition toutefois est encore obscure.
Dans la mythologie nordique, c’est avec une pousse de gui que Baldr est tué par le dieu aveugle Höd. Plus récemment, le gui a retrouvé son rôle magique dans les albums d’Astérix. le gui entre dans la composition de la fameuse potion magique que le druide Panoramix prépare pour rendre les Gaulois invincibles.
Magique, porte-bonheur ou rien de tout cela – peu importe, les branches de gui forment toujours une ravissante décoration de Noël.